Centre de tri
Visite du centre de tri des déchets avec des Tonnerroises
Le Tonnerrois en Bourgogne a fait visiter le centre de tri à 3 habitantes, à Ormoy, en plein centre de l’Yonne.
Environ 70 personnes y sont employées pour permettre le tri de nos déchets. « C’est intéressant de voir que le recyclage permet de créer de l’emploi dans l’Yonne » affirmait Céline, l’une des Tonnerroises.
La visite a commencé par une explication du fonctionnement du centre de tri et s’est poursuivie sur des points sur lesquels il nous faut être vigilant. « Malheureusement, des produits dangereux sont jetés avec les produits recyclables. Il nous est déjà arrivé de retrouver un obus, une arme à feu, des lames de rasoir, des seringues… Cela est très risqué pour les personnes travaillant ici ! » a expliqué le responsable du centre.
« Je me rends compte qu’on n’avait pas conscience de tout ce qu’il y a derrière le tri de nos déchets » déclarait Bernadette, habitante de Tonnerre. Le centre de tri d’Ormoy peut traiter jusqu’à 12 tonnes de déchets par heure. Cela ce fait notamment grâce au trommel, qui est un grand tambour, comme ceux des machines à laver, et qui permet un premier tri des déchets par taille.
« Même en croyant bien faire, on fait des bêtises » affirmait Nadine, qui visitait le site pour la première fois également. Ce sont plus de 30% d’erreur de tri que nous faisons au sein du Tonnerrois en Bourgogne. Ces erreurs de tri sont répercutées sur le coût du traitement de nos déchets.
« Le calcul se fait au poids. Ainsi, une boîte de conserve pleine sera comptée dans les erreurs de tri, en sachant que celle-ci pèse 30 fois plus que si elle était vide ! » rajoutait le responsable.
Des rappels ont été faits, et ont été utiles à tous durant la visite. Par exemple, il a été rappelé qu’on ne doit pas mettre les plaquettes de médicaments avec les déchets à trier mais il faut les confier au pharmacien. De même qu’on ne doit pas mettre des téléphones portables ou des batteries. Ceux-ci ont un traitement particulier et doivent être déposés en point de collecte, car ils occasionnent des départs d’incendie dans le centre.
Ainsi, mieux on trie, moins on paye ! « C’est aussi une question de respect envers ceux qui travaillent dans le centre de tri » concluait Bernadette.