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GMP Visite

Bien en avance sur la tendance actuelle du recyclage des matières, l’entreprise GMP a été créée en 1995 par Yves MICHECOPPIN afin de réemployer les rebuts plastiques de l’industrie. Cet entrepreneur visionnaire était par ailleurs, notons-le, le fondateur de la SIT – Société d’injection Tonnerroise (sous traitance en injection plastique) à TONNERRE.

A la tête de GMP depuis 2014, Messieurs David GUILLEMINOT & Jean-Yves MICHECOPPIN, gèrent aujourd’hui 13 salariés à temps plein. Un personnel stable, formé en interne, issu du TONNERROIS. Leurs qualités ? « Leur sourire, leur ponctualité, et leur bonne volonté ; et ils restent parce que nous faisons le nécessaire pour les garder » précise le Directeur général. La politique de l’entreprise est de travailler au maximum en sous-traitance locale (80% actuellement), favorisant ainsi une dynamique économique sur le territoire.

Un marché international
Plutôt discrète, cette société développe son activité à 70% à l’export, avec des marchés qui bougent. Un pays comme l’Allemagne, qui a longtemps été un client majoritaire, a vu son industrie automobile et bâtiment chuter ces dernières années. En contrepartie, la Colombie, la Chine, Israël et la Grèce ont contacté l’entreprise pour des marchés futurs. La principale mission de David GUILLEMINOT est donc d’être présent sur les salons à l’international où toutes les corporations du plastique figurent, non seulement pour dynamiser ses marchés, et aussi pour trouver les produits sources à racheter.

Rien ne se perd, tout se transforme (Lavoisier) : des rebuts post-industriels à vos prises électriques
Ici, pas question de « déchets » mais plutôt de « rebuts post industriel », soit des objets ou matières plastique de mauvaise qualité de fabrication, mais qui n’ont jamais servi. La matière, dans son état pur, est broyée, fondue, recolorée dans la masse en fonction de sa destination, et reconvertie en granulés prêts à l’emploi. Cette qualité premium est particulièrement recherchée dans l’industrie du luxe, mais aussi l’électrique, l’électronique, la bureautique et le secteur automobile. Plus récemment, le secteur de la cosmétique est entré dans la danse, le recyclage étant aujourd’hui la tendance « chic » pour la commercialisation.

La maîtrise du process se déroule entièrement in situ, puisque le contrôle qualité de la matière première depuis son arrivée, jusqu’à la sortie, se fait dans le laboratoire du site.
Un marché très avant-gardiste pour l’époque, qui génère aujourd’hui 4,5 M€ de chiffre d’affaire et 300 K€ de résultat net, en traitant entre 3000 et 4000 tonnes de plastique par an. L’accroissement de l’activité permet alors de réinvestir dans des machines, et de s’adapter à des mises aux normes en constante évolution.

Pour en savoir plus : gmp-france.com

Publié le 09.12.2019 à 16:16