EPMS CCLTB
Diaporama
Le partenariat entre l’EPMS du TONNERROIS (soutenu dans ses dynamiques et ses projets par l’EPNAK), l’Éducation Nationale (pour les écoles) et la CCLTB prend de l’envergure : les 3 structures ont œuvré ces derniers mois pour permettre aux tout-petits de bénéficier d’un jardin en permaculture à la crèche L’Îlot Bambins, puis la restauration de deux bancs de la cour pour les élèves de l’école primaire des Lices.
Dans cette démarche, des jeunes âgés entre 14 à 16 ans accueillis à l’IME peuvent profiter de cette inclusion à l’extérieur, pour mettre à profit les apprentissages au sein de l’établissement. « Le TONNERROIS permet d’apporter la dimension humaine à ces projets, et la communication permet de valoriser leurs actions, de lever les barrières. Il y a un sens à ce qui est fait pour les jeunes et pour les éducateurs, puisqu’on sort de l’atelier pour amener les réalisations sur site » souligne Sylvain MANSANTI, Chef de service à l’EPMS du Tonnerrois. « C’est un projet réalisé dans son ensemble, il y a la mesure de la réflexion, de la préparation et de la réalisation ».
Si le COVID19 a freiné le projet de jardin, leur présence sur site 1 fois par semaine leur a tout de même permis d’avancer les travaux et les plantations.
Les risques de sécheresse et l’apprentissage de la gestion de l’eau ont été abordés avec les techniques de paillage qui retient l’eau et qui finira par se dégrader en nourrissant le sol, puis des ollas, pots en céramique micro-poreuse que l’on enterre près des plantes et que l’on remplit d’eau. Elles laissent ainsi échapper progressivement l’humidité nécessaire et permettent une économie d’eau très importante (50 à 70 %).
« C’est une démarche en parfaite adéquation avec l’Îlot Bambins qui a depuis longtemps opté pour le développement durable dans son quotidien » insiste Noëlle HENKOUS, directrice de la crèche (voir notre article Ecolo-crèche : http://www.letonnerroisenbourgogne.fr/Actualites/Ilot-Bambins-ecolo-creche ).
Ce jardin s’avère être une continuité de toutes les actions déjà mises en place. « C’est aussi toute une dynamique locale qui est en jeu, puisque les matériaux initiaux proviennent d’entreprises TONNERROISES » remarque Anne JERUSALEM.
Nous pourrions même évoquer le terme d’économie circulaire, puisque les produits finis termineront dans la cuisine et dans les assiettes des tout-petits.
Par la suite, l’ensemble des bancs des écoles sera progressivement restauré.
Un partenariat appelé à grandir puisque tous les participants ont apprécié cette possibilité « d’agir ensemble », et une manière de valoriser la place de chacun, en joignant l’utile à l’agréable avec des échanges qui s’inscrivent dans la durée.